Travailler au Japon
Bien qu’il existe une grande variété de postes ouverts aux étrangers au Japon, plusieurs contraintes liées aux conditions de travail subsistent encore. Parmi les obstacles inhérents à un travail dans l’archipel, on distingue la nécessité d’avoir un niveau de japonais élevé ou encore le visa PVT qui ne permet pas de travailler en soirée. Par ailleurs, la majorité des postes pourvus par l’État et les entreprises privées sont fournis en priorité aux citoyens japonais, ce qui oblige parfois les expatriés à travailler dans l’enseignement de langues. Néanmoins, le nombre de travailleurs étrangers au Japon ne cesse de croître, distinguant en 2014 une hausse considérable de 10 % par rapport à l’année précédente.
- Trouver un emploi au Japon
Trouver un poste stable au Japon, sans détenir une Licence professionnelle ou un niveau minimum en japonais, est une démarche souvent difficile. Par conséquent, si les diplômés de Licences ou de Masters parlant couramment japonais ont un atout considérable dans ce magnifique pays, d’autres moins chanceux doivent se contenter de quelques jobs plus ou moins incertains. Ainsi, les futurs diplômés souhaitant démarrer une carrière dans l’archipel doivent continuer leurs études supérieures dans leur pays d’origine, avant de trouver par la suite un premier poste au Japon.
- Quelques démarches de recherche d’emploi
Pour multiplier vos chances de trouver un emploi stable au Japon, vous devez commencer votre recherche avant que vous ne preniez le départ. Ainsi, vous pourrez solliciter un visa de travail avant de débarquer dans l’archipel. Il existe plusieurs organismes spécialisés sur le marché de l’emploi japonais, tels que le site Internet Daijob qui offre de nombreuses propositions d’emplois, en plus de quelques conseils liés au travail. Les diplômés détenant plus d’expériences peuvent s’orienter vers les agences de recrutement qui se chargent de les mettre en relation avec les compagnies japonaises.
Mais, d’autres alternatives plus ou moins efficaces peuvent aussi vous convenir, telles que les associations professionnelles implantées au Japon, les programmes de formation européenne ou encore les établissements d’enseignement linguistique.