Les armes japonaises : histoire et traditions samouraïs

Le Japon est une destination à part. Alliant avec talent modernité et passé, paysages incroyables et villes exceptionnelles, le pays possède une culture et une histoire unique. Les samouraïs sont une des images majeures du pays du soleil levant et leur armement a su envoûter de très nombreux curieux.  Avant de poser les pieds dans le pays, pourquoi ne pas tenter d’en savoir plus sur les mythiques armes de ces héros locaux ?

À la découverte du samouraï

On a tous entendu parler de cet homme d’armes qui a régné en maître sur le territoire durant plus de 700 ans. Ce guerrier gentilhomme a fait son apparition au Xème siècle. D’abord vassal d’un chef militaire, il devient de plus en plus puissant.  Il participe à de très nombreuses guerres féodales et se forge une réputation légendaire. À l’époque Edo, la fonction perd de son importance militaire. Le samouraï devient un chevalier plus polyvalent qui peut prendre en charge la culture artistique. Mais même si la fonction guerrière de ce chevalier s’est effacée, le samouraï a continué à fasciner. D’abord dans son propre pays, il est devenu une sorte de légende que l’on retrouve dans de très nombreux récits et œuvres d’art. Puis ce héros a traversé les frontières et est devenu l’image même du guerrier japonais :  fier, fort et intransigeant.  Un magnifique musée lui est dédié au cœur même de Tokyo. Avant d’en pousser les portes, initiez-vous au non moins célèbre armement de ces guerriers légendaires. Impossible en effet de parler des samouraïs sans mentionner leur armement.

Les armes traditionnelles   : les sabres

On connaît tous le fameux katana, ce sabre fut en effet l’arme de prédilection de ces chevaliers. Sa forme courbée, sa finesse et sa longueur (autour de 60 cm) en font une arme redoutable. Il fut utilisé à plusieurs fins  : arme de taille, arme d’estoc et arme d’apparat. Ce sabre est porté dans un fourreau, le Saya, confectionné en bois de magnolia laqué. Les chevaliers s’entrainaient à son maniement avec un sabre en bois, le bokken ou en bambou le Shinai. Les pratiquants de kendo font toujours usage du Bokken

Ce sabre est devenu une arme majeure au fil du temps. De nombreux forgerons sont devenus célèbres en créant des armes fabuleuses, comme par exemple, Muramasa ou Masamune. Ce sabre est à lui seul l’image même du samouraï.

Mais il n’est pas la seule arme employée par ces chevaliers mythiques. Le Tachi est également un sabre très connu de la tradition japonaise. Généralement, cette arme d’une longueur de 70 cm était portée lorsque le samouraï se déplaçait à cheval. Deux types de Tachi coexistent : l’arme de guerre, le Jintachi, et l’arme utilisée lors des cérémonies à effet décoratif, le Kazaritachi. On considère que cette arme fut l’ancêtre du katana. Il fut l’arme de prédilection des cavaliers jusqu’au XIIIème siècle.

Autre sabre faisant partie de l’armement du samouraï, le Wakisashi a une longueur de 30 à 60 cm. Il est bien souvent assimilé à un poignard. Utilisé avec le katana, il forme le Daisho. Il pouvait être porté par les riches marchands contrairement au célèbre sabre, réservé aux samouraïs. Le Wakisashi est l’arme la plus utilisée lors de la cérémonie du Seppuku (incision ventrale visant à se faire pardonner ses péchés). Ce petit sabre fut interdit en 1876. De nombreux samouraïs se sont alors suicidés pour montrer leur mécontentement.

Le Nodachi est un sabre long (entre 1 et 1,5 m). Il était principalement porté par les bushi. De par sa grande taille, l’arme était réservée à un usage extérieur. On l’employait contre les chevaliers.  Une légende raconte qu’il était possible de couper cheval et cavalier d’un seul geste   ! Mais la grande taille du Nodachi en fait une arme très difficile à manier. Les guerriers ont rapidement préféré employer les Naginata ou Nagamaki.

Les lances des samouraïs

Épée à double tranchant, le Tsurugi était une lame courte, principalement utilisée au cours du XIIème siècle. On connaît ce type d’arme grâce à l’un des trois trésors du Japon : le Kusanagi no Tsurugi, encore utilisé actuellement pour la cérémonie du sacrement de l’empereur.

Le Naginata est une arme d’hast. On en retrouve les premières traces au Xème siècle. Cette lance présente une terminaison courbée offrant une lame particulièrement tranchante. Elle est utilisée par les guerriers à cheval mais également les moines-guerriers, les femmes des seigneurs ou encore les gardiennes des gynécées. Elle n’est donc pas une arme réservée aux samouraïs.

Autre lance, le Yari pouvait atteindre 6 mètres de long. La lame pouvait avoir différentes formes (droite, en croix, à double tranchant…). Le Yari est encore aujourd’hui connu pour être une des armes les plus mortelles de chevaliers japonais. Sur un champ de bataille, elle permettait de tenir éloigné l’ennemi.

Les autres armes utilisées par les samouraïs

Les samouraïs pouvaient aussi employer une lourde hache, le Masakari. Celle-ci pouvait peser 4 kg pour une longueur d’1,2 m.  Elle fut principalement utilisée durant l’époque médiévale. Certains exemples montrent une pique placée en haut du manche. Les coups directs portés avec cette pique étaient redoutables pour transpercer les armures. Le Masakari demandait une connaissance pointue pour être bien utilisée. Les samouraïs les plus doués étaient particulièrement estimés.

Voilà pour les principales armes utilisées par les samouraïs. Mais le Japon abrite bien d’autres guerriers et parmi ceux-ci les ninjas ont aussi su se faire une réputation inégalée. Ces soldats de l’ombre possèdent une arme redoutable qui fut de temps en temps employée par les samouraïs   :  le Yumi. Il s’agit d’un arc de très grandes dimensions (de 2 à 4 mètres). Son utilisation était là encore réservée à l’extérieur et son maniement restait très difficile. Tous les chevaliers n’étaient pas des utilisateurs chevronnés de Yumi  !  On l’employait beaucoup à cheval lors des combats. Les chevaliers qui maitrisaient son maniement étaient considérés comme des combattants de haut rang. Fabriquée en bambou et dotée d’une corde en soie, cette arme pouvait présenter différents aspects. Une des flèches utilisée avec cet arc possédait un sifflet pour terrifier les ennemis lorsqu’elle était lancée.

Dernières armes bien connues des fans de tradition japonaise : les Shurikens. Ce sont de petits projectiles présentant différentes formes. On compte 4 types de ces redoutables armes, chacun utilisé en particulier par un clan de samouraï. On les retrouve aujourd’hui associées aux ninjas.

Comment bien apprendre le Japonais : la méthode et les outils

Visiter le pays du Soleil levant est le rêve de tout un chacun. C’est une véritable immersion dans un pays fascinant, ses mégapoles et ses temples extraordinaires. C’est la découverte d’une culture séculaire, d’endroits magiques et un mélange de modernité et tradition. Mais, comme vous le savez, la langue japonaise n’est parlée que dans un espace géographique limité. C’est une barrière à franchir.

Pourquoi apprendre le japonais ?

Il est donc nécessaire de s’armer d’une base linguistique solide afin de pouvoir interagir avec la population locale. Parler le japonais est un atout qui vous permettra de mieux vivre votre voyage, de mieux communiquer et de vous faire des amis. La question qui se pose est donc de savoir comment apprendre le japonais de chez soi.

La première étape à franchir dans votre projet d’apprendre le japonais depuis chez soi est d’avoir de la volonté et de la motivation. C’est essentiel pour pouvoir suivre tout le processus nécessaire dans cet apprentissage. Il vous faut ensuite fixer des objectifs dans l’apprentissage de cette langue. Pour les besoins d’un voyage, ou pour comprendre une simple discussion, un niveau intermédiaire est généralement suffisant.

Assimiler les règles de base de la langue …

Avant de passer à la grammaire et au vocabulaire, la première tâche à réaliser est de vous familiariser avec les règles de base. L’apprentissage du japonais se base essentiellement sur le système d’écriture. La langue japonaise utilise 4 systèmes d’écriture qui sont :

  • Les hiraganas, un syllabaire employé dans la langue japonaise.
  • Les katakanas sont également un syllabaire destiné à rendre les mots étrangers.
  • L’alphabet latin (Romaji) est en outre utilisé dans le japonais pour la transcription des acronymes, des noms propres et les noms des compagnies.
  • Les Kanjis sont des idéogrammes chinois qui ont été adoptés par le système d’écriture du japonais.

S’entraîner à la prononciation et à la grammaire

Une fois les systèmes d’écriture assimilés, vous allez vous entraîner à prononcer les mots. Le japonais se compose de 46 sons. De nombreux sites internet proposent gratuitement des entraînements pour la prononciation des mots. Il est conseillé au début de s’entraîner à prononcer les hiraganas et les katakanas.

Une fois que les tâches de base sont terminées, vous aurez la possibilité d’attaquer la grammaire. Contrairement à d’autres langues, la grammaire du japonais est flexible. Plusieurs règles tendent à simplifier l’usage des mots.

Des outils et des livres pour apprendre le japonais chez soi

En plus des moyens qu’offre le Net, vous avez la possibilité de recourir à des options poussées pour un apprentissage professionnel. Pour cela, vous avez le choix des cours audio qui peuvent vous faciliter l’apprentissage des sons. Des sites proposent aussi des cours en musique, des textes audio et des quiz pour évaluer l’évolution de votre apprentissage.

Des fiches pratiques et des exercices réguliers sont également proposés. Si vous êtes de ceux qui préfèrent la lecture sur des supports papier, des livres pour apprendre le japonais de chez soi peuvent vous aider à débuter dans l’apprentissage de cette langue. De nombreux livres conçus par des professionnels sont proposés sur internet à des prix raisonnables. Lire et écrire en japonais, Le japonais en Manga, Premiers pas en japonais, Apprendre les Hiragana et Katakana, etc… sont autant de livres qui peuvent améliorer votre niveau.

Le but d’apprendre le japonais n’est pas seulement un moyen de mieux communiquer, car on peut voyager sans parler la langue locale. Mais, c’est un moyen d’accéder au pays profond et original, d’échanger avec les populations locales et comprendre la culture japonaise à cheval entre la modernité et la tradition.

Que savoir sur le kimono au Japon ?

Attachés à l’esthétique et à la précision, les Japonais réservent une part importante de leur tradition à la mode vestimentaire. Le style vestimentaire japonais est essentiellement constitué du kimono. Découvrez-en plus sur cette composante du style vestimentaire nippon à travers cet article.

Le kimono : quelle est son histoire ?

Le kimono est l’histoire d’un raffinement vestimentaire au masculin et au féminin. À la fin du XIXe et au début du XXe siècle, le kimono est remplacé au quotidien par des vêtements occidentaux, mais ressorti pour les grandes occasions, car il reste ancré dans les traditions. Pour les hommes, il est en soie noire et se porte avec le hakama, une large jupe-pantalon et le maori, une veste longue et ample. Par ailleurs, pour les femmes, il est en soie orné de motifs tissés, brodés ou peints à la main et colorés, sauf lors du mariage où le blanc est de rigueur. Les vêtements japonais sont en effet bien précis. Hommes et femmes ajoutent l’obi, une large ceinture nouée dans le dos qui permet de fermer le kimono.

Une tradition et une œuvre d’art au Japon

Au Japon, même au milieu d’une ville ultramoderne, il est fréquent de croiser des hommes ou des femmes en kimono. Les Japonais portent ce vêtement traditionnel, symbole de la culture nipponne, dans des circonstances bien particulières. Ils le portent souvent à l’occasion des cérémonies officielles et des évènements qui marquent les moments essentiels d’une vie. Au nombre de ces évènements, on peut citer la fête des enfants de 7, 5 et 3 ans, la fête de la majorité, les remises de diplôme, la cérémonie du thé ou encore le mariage. Par ailleurs, la fabrication des kimonos est un art codifié qui occupe une majeure partie de la population nipponne.

Le kimono est donc au cœur du style vestimentaire japonais et permet à ce dernier de se démarquer.

Travailler au japon

Travailler au Japon

Bien qu’il existe une grande variété de postes ouverts aux étrangers au Japon, plusieurs contraintes liées aux conditions de travail subsistent encore. Parmi les obstacles inhérents à un travail dans l’archipel, on distingue la nécessité d’avoir un niveau de japonais élevé ou encore le visa PVT qui ne permet pas de travailler en soirée.

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